Par Kevin Bonvin
Istanbul – Kiev – Moscou. Le Patriarcat œcuménique de Constantinople, considéré comme le premier parmi ses pairs au sein du monde orthodoxe, a officiellement reconnu l’indépendance de l’Église orthodoxe ukrainienne jeudi 11 octobre à l’issue d’un saint-synode de deux jours à Istanbul. Cette décision, attendue de longue date par les Ukrainiens et les observateurs des sphères slave et orthodoxe, n’en provoque pas moins un coup de tonnerre d’une violence inouïe au sein de l’orthodoxie. Les médias russes et ukrainiens n’hésitent d’ailleurs pas à titrer leur une du seul mot « schisme »[1]. Rétrospective et analyse d’un tel bouleversement qui fait craindre un nouveau schisme d’ampleur mondiale.
Depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, les chrétiens d’Ukraine sont divisés en quatre Églises principales :
- L’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou (EOU-PM), officiellement la plus grande organisation religieuse orthodoxe d’Ukraine. Elle rassemble près de 12’500 communautés et plus de 10’000 prêtres[2].
- L’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (EOU-PK), dirigée depuis 1995 par le patriarche Philarète, ancien métropolite de Kiev au sein de l’EOU-PM, qui fit sécession. Elle rassemble 4500 paroisses et 3100 prêtres[3].
- L’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (EOAU), marginale, se veut une Église ethnique, concentrée principalement en Ukraine de l’Ouest[4]. Elle rassemble en 2013 moins de 1% de la population ukrainienne[5].
- L’Église gréco-catholique ukrainienne (EGCU), soumise à Rome, dont le primat actuel est l’archevêque majeur de Kiev et Galicie Svjatoslav Ševčuk, plus jeune primat de l’Histoire à sa nomination en 2011 par le pape Benoît XVI.
D’autres groupes religieux existent également, mais ils sont extrêmement minoritaires[6].
La création d’une Église autocéphale ukrainienne est un projet que tous les présidents ukrainiens ont tenté de réaliser, à l’exception notable de Viktor Ianoukovitch[7]. Or, ce désir est uniquement politique et en contradiction totale avec l’histoire canonique de l’Église orthodoxe. L’Église orthodoxe fonctionne depuis les commencements de la chrétienté sur le principe de la collégialité, au sein de laquelle le patriarche de Constantinople est réputé avoir la primauté. La schisme de 1054 entre orthodoxes et catholiques, bien qu’une multitude de raisons l’explique, eut notamment lieu en raison d’une rivalité politique entre le pape romain et le patriarche byzantin. L’Église orthodoxe russe (EOR) est née à Kiev lors du baptême du prince Vladimir en 988. Dès lors, elle développe le rite byzantin parmi les peuples slaves. Son siège se déplace à Moscou pour des raisons politiques et historiques à la chute de l’influence kiévienne, parallèlement à la montée en puissance de la Moscovie, centre du futur Empire russe. Depuis la prise de Constantinople par les Ottomans et la perte totale d’influence politique du Patriarche de Constantinople, Moscou s’estime l’héritière de la tradition et domine depuis le monde orthodoxe dans une perspective eschatologique, quand bien même le titre de « premier parmi ses pairs » soit toujours rattaché au patriarche de Constantinople et que le patriarcat de Moscou n’appartienne pas à la pentarchie originelle de la chrétienté.
En 1991, l’Ukraine déclare son indépendance d’une Russie avec qui elle vivait depuis ses origines. Le nouvel État garantit la liberté religieuse et les Églises renaissent. Le désir d’une Église nationale, comme il en existe dans différents pays orthodoxes pour affirmer leur souveraineté et leur identité, est alors puissamment exprimé[8]. Mais l’EOR, née à Kiev, estime que ces terres sont siennes et que les âmes russes et ukrainiennes partagent une même destinée. Elle consent tout de même à offrir une autonomie totale à l’exarchat de Kiev dirigé par le métropolite Philarète. Mais celui-ci fait sécession en 1995 en s’autoproclamant patriarche d’Ukraine, sans être reconnu par aucune autre Église orthodoxe d’importance. Dès lors, la population ukrainienne orthodoxe est divisée entre deux Églises, une canonique rattachée à Moscou (EOU-PM), l’autre schismatique, à Kiev (EOU-PK).
Ces vingt dernières années ont vu les tensions monter peu à peu. La crise de l’Euromaïdan, puis l’annexion de la Crimée ont cristallisé les angoisses ukrainiennes d’un irrédentisme russe, ce qui a accéléré le processus d’une éventuelle reconnaissance de l’EOU-PK, qui serait parfaite dans le rôle d’« Église d’État ». La religion est souvent utilisée de par le monde à des fins politiciennes, mais c’est particulièrement frappant en Ukraine, comme le montre mon article sur l’EGCU (lien hypertexte vers mon article). Si on assiste en Ukraine depuis les années 1990 à une explosion du nombre de personnes qui se réclament orthodoxes[9], à peine 14% de la population ukrainienne assiste aux offices hebdomadaires[10]. La religion est ainsi clairement un critère identitaire récupéré par le pouvoir séculier et sur lequel ont surfé les présidents. Le président ukrainien Petro Porochenko a donné un coup d’accélérateur à la question en accélérant le processus de rupture avec Moscou, bénéficiant de la tendance à la baisse du nombre de fidèle au sein de l’EOU-PM[11]. Lui et les deux Églises non-canoniques ukrainiennes, l’EOU-PK et l’EOAU, à nouveau alliées pour l’occasion après s’être séparées dans les années 2000, se sont ainsi rendus le 17 avril dernier auprès du patriarche Bartholomée Ier, pour lui demander d’unifier sous son autorité l’ensemble des Églises du pays en une Église autocéphale nationale et donc indépendante[12]. Il est en effet nécessaire à toute nouvelle Église d’obtenir la reconnaissance des autres Églises si elle ne veut pas se trouver en situation irrégulière et schismatique. Or, une telle reconnaissance ne s’accorde pas facilement et nombreux étaient encore ceux à douter de la faisabilité d’une telle décision de la part de Constantinople lorsque Porochenko s’enorgueillissait d’un prochain « événement historique » au sortir de son entretien avec Bartholomée et déclarait que son pays était « plus proche que jamais d’avoir une Église orthodoxe unifiée[13]. »
Cette rencontre avait tendu les relations entre les patriarcats de Moscou et Constantinople. C’est la raison pour laquelle Cyrille et Bartholomée s’étaient rencontrés le 31 août à Moscou dans le but de calmer les esprits. C’est le contraire qui s’est produit. Depuis cet entretien Moscou accuse Constantinople d’ingérence dans son Église[14]. Pire, le vendredi 14 septembre, Moscou rompait ses liens diplomatiques avec Constantinople, annonçant que le patriarche Cyrille ne participerait plus aux assemblées épiscopales, ni aux commissions œcuméniques. Signe de la gravité des événements, il fut décidé que les églises rattachées à Moscou ne prieront plus pour Bartholomée dans leur liturgie. Tous les critères d’une rupture de communion étaient ainsi déjà présents avant la décision de Bartholomée de reconnaître l’Église orthodoxe ukrainienne[15]. Il y a fort à craindre qu’un schisme d’ampleur inégalée au sein du monde orthodoxe se produise dans les semaines à venir. Ce serait dramatique pour la chrétienté orthodoxe, car les autres Églises orthodoxes devraient alors choisir leur camp entre Moscou et Constantinople, et sachant que la seule Église orthodoxe russe regroupe la moitié des fidèles orthodoxes de la planète.
Cette démarche suscite des réactions diverses. A Kiev, évidemment, les concernés sont fous de joie. Il faut dire que la décision de Bartholomée permet à Philarète de récupérer sa fonction hiérarchique de patriarche et de le réintégrer en pleine communion avec une Église orthodoxe officielle, et non des moindres, alors que Moscou l’avait excommunié. Il a également « révoqué » le décret de 1686 qui plaçaient « les croyants ukrainiens sous la tutelle directe du patriarche de Moscou », pour reprendre la terminologie journalistique qui se retrouve dans plusieurs articles occidentaux, totalement ignares du fait que l’Ukraine n’existait alors tout simplement pas en tant qu’État. Un collectif d’intellectuels chrétiens ukrainiens et russes s’estimaient déjà la semaine passée « confiants que la voie de la réconciliation et d’une paix stable passe par une recherche commune de la vérité et de la justice[16]. » C’est pourquoi ils en appelaient également à l’unité des églises ukrainiennes pour faire face à l’hostilité de l’EOR, qu’ils accusent de « partager pleinement la responsabilité de façonner l’idéologie de la confrontation » et de refuser « d’accepter la nation et l’État souverain ukrainien[17]. » En bons représentants de l’intelligentsia pro-occidentale, ils en appellent au dialogue, à la coopération et à l’œcuménisme tout en négligeant fondamentalement les aspects canoniques et les causes profondes de ces tensions, qui ne sauraient se dissiper sous l’injonction de formules creuses. Petro Porochenko, pour sa part, reste prudent malgré sa victoire politique indéniable. Il appelle la population à rester calme et à ne pas répondre à « ceux qui appellent à attaquer la Laure pour en chasser les moscovites » qu’il accuse d’être des agents russes qui veulent attiser les tensions et faire dégénérer la situation[18]. Il affirme que « la volonté du Kremlin [est] de provoquer une guerre religieuse en Ukraine » et s’engage à garantir aux paroissiens ukrainiens le « libre-choix » sur leur Église de rattachement[19].
Pour Moscou, il s’agit effectivement d’une situation totalement inacceptable. L’Ukraine est considérée comme un « territoire canonique immuable » du patriarcat de Moscou, en raison de ses origines historiques[20]. Le patriarcat de Moscou est né en Rus’ kiévienne, et l’idée de perdre son berceau originel lui est inenvisageable. D’ailleurs la laure des Grottes de Kiev, l’un des monastères orthodoxes les plus connus du monde orthodoxe, demeure en effet le lieu de résidence du primat de l’EOU-PM pour ces mêmes raisons historiques. Moscou craint en effet des troubles sérieux pour l’équilibre de la société ukrainienne. Le métropolite Hilarion, directeur du département des relations extérieures du patriarcat orthodoxe russe, avait déjà émis la crainte que les « gens descendront dans la rue pour défendre leur sanctuaire », puisque « c’est l’Église qui réunit la majorité des orthodoxes malgré les fausses statistiques qu’utilisent certains médias et que le patriarche Bartholomée a malheureusement crues[21]. » De son coté, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères Maria Zakharova estimait peu de temps avant la décision du patriarche œcuménique qu’un tel choix serait « une nouvelle manifestation d’une scission colossale au sein de la société ukrainienne. […] La situation se terminera par une catastrophe globale. L’année 2014 n’a rien appris[22]. »
A Rome, on attend encore la réaction officielle du pape, car l’Église catholique romaine a aussi des intérêts en jeu. L’Ukraine est depuis cinq cents ans le champ de bataille d’une lutte religieuse entre orthodoxes russes et catholiques romains en raison de la minorité orthodoxe ayant accepté de reconnaître la primauté du pape en 1595 par l’Union de Brest. Celle-ci consacre l’établissement de l’Église gréco-catholique ukrainienne, qui sera toujours prise en étau entre les orthodoxes russes furieux de leur ralliement à Rome et les catholiques polonais qui tentent de les latiniser. Aujourd’hui encore, après avoir été persécutés par le régime soviétique et forcés de vivre reclus[23], les gréco-catholiques restent mal vus. Le Vatican leur interdit officiellement de communiquer avec les Églises non canoniques, alors que le dialogue serait pourtant plus simple avec elles qu’avec l’EOR. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle regarde positivement la demande qu’ont faites ces deux Églises ukrainiennes à Bartholomée, car selon le Père Igor Shaban, elle vise « à restaurer l’unité des chrétiens[24]. » Or, c’est précisément ce que Moscou reproche à l’EGCU, car selon l’EOR, militer pour l’existence d’une Église nationale ukrainienne renforce non seulement le schisme et conteste l’autorité du patriarcat de Moscou sur son territoire canonique[25]. Le pape François a donc dû remettre à l’ordre Mgr Ševčuk en appelant publiquement les Églises catholiques à ne pas « interférer dans les affaires internes de l’Église orthodoxe russe, pas même sur les questions politiques[26] » à l’occasion de la rencontre du 30 mai 2018 avec le métropolite Hilarion. Le nonce apostolique à Kiev avait encore récemment rejeté, le 27 septembre 2018, une déclaration du ministère ukrainien des Affaires étrangères selon laquelle le Vatican respecterait la décision du peuple ukrainien de créer une Église locale orthodoxe unie[27].
Pour affirmer si nous sommes à l’aube d’un nouveau schisme similaire à celui qui sépara les mondes de rite latin et de rite grec il y a mille ans, il faudra encore attendre un peu, mais les condamnations virulentes de l’Église orthodoxe russe laissent entendre qu’un tel acte ne restera pas sans conséquences. « Par ses actes, le patriarcat de Constantinople a franchi une ligne rouge » accuse Alexandre Volkov, tandis que Vladimir Legoïda estime que la levée de l’anathème pesant sur Philarète « sape les fondements du système canonique orthodoxe[28]. » Le patriarcat de Moscou ne s’est pour l’heure pas officiellement exprimé. En attendant sa déclaration, la menace d’une dissolution encore plus importante de la chrétienté dans un monde toujours plus en perte de repères plane.
Notes
[1] Magnard, Camille, « Le conflit russo-ukrainien précipite un schisme au sein de l’Église orthodoxe », France culture, 12.10.2018, https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-vendredi-12-octobre-2018 (consulté le 12.10.2018).
[2] Elenskii, Viktor, “Ukrainian Orthodoxy and the Ukrainian Project. The Churches and ‘Unforeseen Statehood’ in an Age of Religious Revival”, Russian Social Science Review, vol. 56, n°3, 2015, p. 72.
[3] Ibid.
[4] Krawchuk, Andrii, “Religious life in Ukraine : Continuity and change”, Occasional Papers on Religion in Eastern Europe, vol. 16, n°3, June 1996, Article 2.
[5] Elenskii, Viktor, “Ukrainian Orthodoxy and the Ukrainian Project”, pp. 72-73.
[6] Druzenko, Gennadiy, “Religion and the Secular State in Ukraine”, in Martínez-Torrón, Javier and W. Cole Durham, Jr., Religion and the Secular State. National Reports issued for the occasion of the XVIIIth Internationl Congress of Comparative Law in Washington, D.C., July 2010, Madrid, Complutense Universidad de Madrid, 2014, p. 720.
[7] Solodovnik, Svetlana, « L’orthodoxie au bord du schisme », Le Courrier de Russie, 19.09.2018, https://www.lecourrierderussie.com/international/2018/09/orthodoxie-au-bord-du-schisme/ (consulté le 12.10.2018).
[8] Tonoyan, Lydia S. and Payne, Daniel P., “The Visit of Patriarch Kirill to Ukraine in 2009 and its Significance in Ukraine’s Political and Religious Life”, Religion, State & Society, vol. 38, n°3, 2010, p. 254.
[9] Marynovytch, Myroslav, Arjakovsky, Antoine, Rogovska, Iryna, Klepouts, Nadia et Arjakovsky, Laure, « Ukraine, laboratoire de l’œcuménisme », Esprit, n°311 (1), janvier 2005, p. 70.
[10] Krindatch, Alexei D., “Religion in Postsoviet Ukraine as a Factor”, p. 37.
[11] Tonoyan, Lydia S. and Payne, Daniel P., “The Visit of Patriarch Kirill to Ukraine”, p. 262.
[12] Berset, Jacques, « Après “l’ingérence” de Constantinople en Ukraine, fort risque de schisme dans l’orthodoxie », cath.ch, 11.09.2018, https://www.cath.ch/newsf/apres-lingerence-de-constantinople-en-ukraine-fort-risque-de-schisme-dans-lorthodoxie/ (consulté le 12.10.2018).
[13] Guillemoles, Alain, « Le président ukrainien en campagne pour la reconnaissance d’une Église orthodoxe nationale », La Croix, 23.04.2018, https://ukraine.blogs.la-croix.com/le-president-ukrainien-en-campagne-pour-la-reconnaissance-dune-eglise-orthodoxe-nationale/2018/04/23/ (consulté le 25.05.2018).
[14] Vilanova, Constance, « Trois questions sur la rupture diplomatique entre Moscou et Constantinople », La Croix, 17.09.2018, https://www.ouest-france.fr/monde/ukraine-russie-vers-la-reconciliation-6004997 (consulté le 12.10.2018).
[15] Ibid.
[16] Hutin, Jeanne-Emmanuelle, « Ukraine-Russie, vers la réconciliation », Ouest-France, 06.10.2018, https://www.ouest-france.fr/monde/ukraine-russie-vers-la-reconciliation-6004997 (consulté le 12.10.2018).
[17] Ibid.
[18] Magnard, Camille, « Le conflit russo-ukrainien précipite un schisme au sein de l’Église orthodoxe », France culture, 12.10.2018, https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-vendredi-12-octobre-2018 (consulté le 12.10.2018).
[19] Ibid.
[20] Solodovnik, Svetlana, « L’orthodoxie au bord du schisme », Le Courrier de Russie, 19.09.2018, https://www.lecourrierderussie.com/international/2018/09/orthodoxie-au-bord-du-schisme/ (consulté le 12.10.2018).
[21] Mandraud, Isabelle, « Sous tutelle russe depuis 332 ans, l’Église orthodoxe ukrainienne obtient son indépendance », Le Monde, 11.10.2018, https://www.lemonde.fr/religions/article/2018/10/11/le-patriarcat-de-constantinople-reconnait-une-eglise-orthodoxe-independante-en-ukraine_5368171_1653130.html (consulté le 12.10.2018).
[22] Ibid.
[23] Жуковский, В., « Нужны ли нам три патриархии ? », Радонеж, 1 (85), с. 10-11, in Krindatch, Alexei D., “Religion in Postsoviet Ukraine as a Factor”, p. 52.
[24] Page, Maurice, « Ukraine : l’Église gréco-catholique nie toute implication dans les divisions orthodoxes », cath.ch, 11.07.2018, https://www.cath.ch/newsf/ukraine-leglise-greco-catholique-nie-toute-implication-dans-les-divisions-orthodoxes/ (consulté le 12.10.2018).
[25] Ibid.
[26] I-media, « Le pape rappelle à l’ordre les gréco-catholiques ukrainiens », cath.ch, https://www.cath.ch/newsf/le-pape-rappelle-a-lordre-les-greco-catholiques-ukrainiens/ (consulté le 12.10.2018).
[27] Page, Maurice, « Le Saint-Siège ne soutient pas l’idée d’une Église orthodoxe autocéphale en Ukraine », cath.ch, 27.09.2018, https://www.cath.ch/newsf/le-saint-siege-ne-soutient-pas-lidee-dune-eglise-orthodoxe-autocephale-en-ukraine/ (consulté le 12.10.2018).
[28] Mandraud, Isabelle, « Sous tutelle russe depuis 332 ans, l’Église orthodoxe ukrainienne obtient son indépendance», Le Monde, 11.10.2018, https://www.lemonde.fr/religions/article/2018/10/11/le-patriarcat-de-constantinople-reconnait-une-eglise-orthodoxe-independante-en-ukraine_5368171_1653130.html (consulté le 12.10.2018).