Les relations entre kemalistes et bolcheviques

Le retour à la realpolitik : la garantie des intérêts étatiques turcs et soviétiques

La révolution kemaliste et les premières relations turco-soviétiques

La déliquescence du territoire ottoman, les pressions britanniques à Mossoul, l’ouverture des détroits aux alliés et le débarquement italien à Antalya en avril 1919 provoquèrent une grande frustration chez les Turcs. Mais c’est surtout le débarquement grec à Izmir le 15 mai 1919 qui provoqua un sentiment de révolte nationaliste fort. Pour entrevoir l’avenir de la nation, Mustafa Kemal forma un congrès à Erzerum le 23 juillet. Un second congrès se tint à Sivas le 4 novembre 1919. Le 28 janvier 1920, la majorité nationaliste à l’Assemblée stambouliote adopta le Pacte national (Misak-i Millî) qui était la ligne de conduite du mouvement de résistance et s’appuyait sur les résolutions retenues lors des Congrès d’Erzurum et de Sivas. Ce texte prévoyait le maintien sous l’autorité ottomane des provinces à majorité ottomane musulmane (Turque et Kurde) et la détermination par plébiscite des provinces arabes, de Thrace occidentale mais aussi de Batoum, Kars et Ardahan qui furent russes de 1878 à 1918. De même, le Pacte disposait qu’Istanbul devait être « sécurisée », que le contrôle européen sur l’économie et les finances devait cesser et que les droits des minorités seraient appliqués selon les traités conclus avec l’Entente.

Dès le congrès d’Erzerum, l’aide d’une grande puissance fut envisagée, ce ne pouvait être que les États-Unis ou la Russie soviétique. La solution américaine fut vite abandonnée : les États-Unis appuyaient la création d’une Arménie indépendante, ils étaient en plein isolationnisme et ne souhaitaient pas s’opposer aux autres États européens. La solution soviétique semblait prometteuse : la Russie n’avait pas d’intérêt en Turquie en cette époque trouble, elle s’était montrer de bonne foi en dénonçant les traités tsaristes, elle n’était alors pas favorable à une Arménie indépendante et avait intérêt à obtenir le retrait des occidentaux de Turquie et du Caucase. Halil Pasha fut ainsi envoyé à Moscou en septembre 1919 pour obtenir une aide matérielle et demander à l’Armée rouge de faire jonction avec l’armée turque en Arménie.

Au début du mouvement nationalistes, l’idée d’un front commun turco-bolchevique était forte chez les nationalistes turcs. Néanmoins, de nombreux responsables turcs et nationalistes craignaient que l’aide soviétique ne soit en échange de l’établissement du bolchevisme en Turquie. Les proches de Kemal craignaient pour la neutralité de la Turquie alors que la guerre pour l’indépendance battait son plein.

Des relations sous haute tension (1919-1921)

Une délégation turque fut envoyée à Moscou pour formaliser les accords entre les deux nations. Les deux parties avaient à cœur de défendre leurs intérêts et les différences de point de vue étaient considérables sur plusieurs sujets. La route arménienne était capitale pour l’acheminement de l’aide soviétique et celle-ci était vitale pour tenir. Les soviétiques ne s’engageaient pas contre l’Arménie, arguant de leur engagement en Pologne et contre le général Wrangel. Quant au traité, les Turcs souhaitaient mettre en place une alliance d’assistance mutuelle mais les soviétiques seulement un traité d’amitié pour ne pas s’impliquer davantage et ne pas s’aliéner les Britanniques avec qui ils négociaient pour rétablir des relations commerciales. Kemal Pacha souhaitait reprendre Kars et Ardahan à l’Arménie et Batoum à la Géorgie, l’Empire ottoman ayant acquis ces provinces par le traité de Brest-Litovsk. Pour Moscou, la capitulation de la Turquie et de l’Allemagne envers les grandes puissances rendait le traité nul et non avenu. Les États caucasiens ne disposaient plus des forces britanniques sur leur sol pour garantir leur indépendance. La Russie soviétique et la Turquie souhaitaient donc s’en emparer et étendre leurs influences. Dans cette optique, Moscou souhaitait à tout prix éviter l’embrasement de la situation turco-arménienne pour empêcher la Turquie de trouver un prétexte et annexer des territoires arméniens. En août 1920, la Russie signa un traité avec l’Arménie permettant le passage de troupes et matériels soviétiques en échange du contrôle des zones convoitées par les Turcs. Fort de cet accord, l’Arménie lança une offensive sur Bardiz le 24 septembre 1920. Les kemalistes trouvèrent leur prétexte et lancèrent une contre-offensive. Le 26 novembre, les négociations de paix commencèrent à Alexandropol. Les bolcheviques, refusant l’influence turque sur l’Arménie, voulurent faire la médiation mais Ankara ne souhaitait pas perdre son avantage. Devant la détérioration de la situation, les soviétiques firent entrer l’Armée rouge à Erevan et mirent en place un gouvernement pro-soviétique. Moscou déclara que, depuis un traité du 2 décembre 1920, l’Arménie était désormais une République socialiste soviétique et que toute action contre elle serait perçue comme hostile. Le traité d’Alexandropol, extrêmement dur, fut signé ce même 2 décembre entre les Turcs et les Dashnaks. Il ne fut donc pas reconnu par Erevan et Moscou.

Le port de Batoum occupait également les pensées des Turcs et des bolcheviques. Les premiers le revendiquaient selon le traité de Brest-Litovsk et les seconds s’y opposaient naturellement. Alors que les bolcheviques commençaient à envahir la Géorgie menchevik, les Turcs décidèrent de passer également à l’offensive et contenir l’Armée rouge. Le 11 mars, Batoum était prise. Le 18 mars, la Géorgie passa sous contrôle bolchevique. Les tensions entre la Russie et la Turquie, désormais face à face, devinrent explosives. L’une voulait sécuriser le Nord du pays, l’autre obtenir un port près des gisements de pétrole. Moscou se résigna à entamer des négociations, des mesures militaires pouvant pousser Mustafa Kemal vers l’Ouest. Tchitcherine comptait mettre la pression sur les Turcs en invoquant le traité de Sèvres. Les Britanniques, voyant les différends entre la Russie et la Turquie, commencèrent à renouer des relations avec cette dernière. Cela pressa les bolcheviques à entamer des relations cordiales avec la Turquie de peur de voir Kemal se détourner d’eux.

Le traité d’« amitié et de fraternité » de Moscou et ses conséquences

Les négociations de la délégation turque à Moscou aboutirent à la restitution de Batoum à la RSS de Géorgie en échange du maintien des provinces d’Ardahan et de Kars sous le contrôle turc. Par ailleurs, la dette turque envers la Russie tsariste et les anciens traités furent annulés. En échange, la Turquie s’engageait à inclure la Russie soviétique dans les négociations quant à l’avenir des détroits. Le traité de Moscou du 16 mars 1921 prévoyait formellement l’aide matérielle et morale de la Russie soviétique et renforçait considérablement la position de la nouvelle Turquie. Pour les soviétiques, cela permettait de faire rayonner le socialisme dans les contrées asiatiques et musulmanes mais également l’exclusion de l’Entente sur la question des détroits et la reconnaissance tacite des républiques transcaucasiennes. Plus largement, les parties s’engagent à s’informer de changements dans leurs politiques extérieures.

Néanmoins, les désaccords sur la présence militaire turque à Alexandropol persistent. L’insistance turque avait pour but de faire reconnaitre à l’Arménie le rattachement de Kars et Ardahan. Une solution formelle fut permise par le traité de Kars du 13 octobre 1921 qui délimitait les frontières de la Turquie et des républiques transcaucasiennes et appelait à la tenue d’une Conférence des puissances de la Mer noire. Ce traité et la paix avec l’Arménie permirent en outre la livraison d’armes et d’argent russes – quoique lentement – et de transférer les forces de l’Est vers l’Ouest de l’Anatolie. Par ailleurs, l’armée turque enregistrait des succès contre les troupes grecques, Venizelos avait perdu les élections en décembre 1920 et les Français et les Britanniques constataient la nécessité de revoir le traité de Sèvres. Les Français et les Italiens commençaient à retirer leur soutien envers la Grèce et Aristide Briand et le Comte Sforza commencèrent à négocier des aménagements avec Ankara.

Les traités de Moscou et de Kars avaient normalisé les relations entre la Russie soviétique, les républiques transcaucasiennes et la Turquie kemaliste.

Parallèlement, la victoire à la rivière de Sakarya le 13 septembre 1921 décidait du tournant de la guerre contre la Grèce et accordait du répit aux forces turques. Mustafa Kemal cherchait à obtenir la paix pour sortir l’Anatolie d’une situation socioéconomiques déplorables. Heureusement, l’alliance occidentale soutenant la Grèce commençait à se fissurer en voyant les déboires grecs. Dès 1920, la France souhaitait signer un accord mettant un terme aux hostilités entre troupes françaises et turques, définir les frontières syriennes et permettre l’évacuation des troupes de Cilicie. La Turquie exigeait des concessions économiques. Avec la conférence de Londres, pour la première fois, le Gouvernement de la Grande assemblée nationale était reconnu par une puissance de l’Entente. Un accord fut également trouvé avec l’Italie et de nombreux nationalistes souhaitaient qu’il en aille de même avec le Royaume-Uni.

Ces accords et relations ennuyaient la Russie au plus haut point et celle-ci le montrait clairement. Pour ramener Mustafa Kemal à la raison, les soviétiques eurent recours à la seule mesure à leur disposition : envoyer un haut et prestigieux gradé de l’Armée rouge. La venue du général Frunze le 25 novembre 1921, commandant de l’Armée rouge en Ukraine, fut très bien vue par les kemalistes qui avaient un grand besoin de soutien militaire. Le gouvernement kemaliste en profita pour appuyer la demande de matériels militaires.

L’Entente, voyant la situation désespérée de la Grèce après la bataille de Sakarya et le rapprochement turco-soviétique, proposa un armistice le 22 mars 1922 et la tenue d’une conférence de paix. La Grèce, démunie, accepta. Mais les conditions étaient défavorables pour Mustafa Kemal (zone démilitarisée, maintien de la présence grecque, etc…). Il profita de cette proposition pour presser Moscou d’envoyer plus d’armes et d’argent afin d’annihiler les forces grecques restantes. Moscou, inquiétée, s’exécuta.

La fin de la guerre d’indépendance et la prise de distance turque

Les négociations étant insatisfaisantes pour les kemalistes, Ankara se résigna à obtenir une issue plus avantageuse par la force. À l’été 1922, les forces turques frappaient les Grecs dont le moral et l’organisation s’effondraient. Finalement, Smyrne (Izmir) est reprise le 9 septembre mettant ainsi fin aux opérations militaires. La débâcle de l’armée grecque força le Royaume-Uni à revoir sa position et abandonner l’application stricte du traité de Sèvres pour trouver un modus vivendi avec les kemalistes. Les Britanniques acceptèrent même le retrait des Grecs de Thrace orientale. Un armistice fut signé le 10 octobre 1922 à Mudanya.

La raison de l’alliance entre les Turcs et les soviétiques était sur le point de disparaitre ce qui inquiétait fortement ces derniers. Mais ils ne pouvaient rien faire pour changer l’amélioration des relations avec les Occidentaux. Dès 1922, l’aide soviétique n’étant plus indispensable, les persécutions contre les communistes turcs augmentèrent, le parti communiste fut fermé et les relations commerciales furent largement revues à la baisse par le gouvernement turc. Mais le retournement le plus important fut l’ouverture d’une conférence sur les détroits avec la présence d’États non limitrophes à la Mer noire. Pour autant, les relations ne se détériorèrent pas, la Russie soviétique étant consciente qu’un refroidissement des relations jetterait la Turquie et les détroits dans la sphère d’influence de l’Entente. La Russie soviétique et les RSS géorgienne et ukrainienne réussirent à participer à la conférence de Lausanne mais seulement pour négocier le passage par les détroits.

À Lausanne, Tchitcherine se voulait comme le défenseur des intérêts turcs pour garantir sa position sur les détroits au grand embarras de la délégation de İsmet İnönü. Sous l’empire tsariste, les dirigeants russes souhaitaient garantir un accès à la flotte de la Mer noire vers la Méditerranée tout en interdisant l’accès des forces de l’Entente. Il était donc question d’annexer les détroits dans l’Empire russe. Depuis la Révolution d’Octobre, il était question d’interdire tout accès en temps de paix comme de guerre. Pour ce faire, les soviétiques appuyaient la proposition de rendre les détroits et Constantinople à la Turquie et de lui permettre de fortifier le passage. Par le passé, le RoyaumeUni préférait s’interdire le passage plutôt que voir des navires russes en Méditerranée. Depuis 1917, elle ne craignait plus la flotte russe et voulait un libre accès comme moyen de pression sur les soviétiques. Pour ce faire, les Britanniques souhaitaient créer une zone démilitarisée. C’était là une opposition classique et historique entre la Russie et la Grande-Bretagne. Pour reprendre les termes de MacKinder il s’agissait d’une opposition du Heartland contre le Rimland, ce dernier étant alors représenté par la thalassocratie britannique.

La Turquie accepta la proposition britannique sous réserve de quelques modifications pour garantir son intégrité et souveraineté le 20 décembre 1922. Kemal Pacha voulait éviter les hostilités avec l’Entente après des années de guerre et sortir de la désolation. « Après dix années de guerre quasi continue, le pays était dépeuplé, appauvri et en ruine à un degré presque incomparable dans l’histoire moderne » (Erik J. Zürcher, Turkey – A Modern History, p.163). La Russie soviétique s’invectiva contre l’abandon turque et l’imposition par les alliés de conditions aptes à remettre en cause la paix dans la région et l’indépendance de la Turquie. La Russie, la Géorgie et l’Ukraine refusèrent de signer un tel accord laissant la question des détroits en suspens. L’accord trouvé était l’inverse des souhaits soviétiques : passage de navires en temps de paix comme de guerre et impossibilité de défendre le littoral des détroits du fait d’une démilitarisation de celui-ci. Mais l’URSS et les RSS signèrent la convention le 14 août 1923 pour ne pas se dessaisir de la question. Pour pallier au risque que comportait le nouveau statut des détroits, l’URSS renforça considérablement sa flotte en Mer noire. Pour ne pas perdre la face, elle s’attribua publiquement les mérites des succès diplomatiques turcs. Mais la Turquie avait désormais sa ligne diplomatique propre.

À partir de 1924, la position de Moscou et celle du Komintern se firent plus dures vis-à-vis de la Turquie. Les attaques contre la mission turque d’Erevan renforcèrent les tensions avec l’URSS. Celle-ci ne pouvait qu’espérer une nouvelle opportunité de rapprochement. Ce fut le cas rapidement. La Turquie s’opposait aux Britanniques concernant la province de Ninive (Mossoul) qui, selon le Pacte national, devait faire partie de la Turquie de par la majorité kurde qui s’y trouvait. Ankara s’assura du soutien de Moscou sur la question pour contrebalancer l’influence britannique. Moscou proposa un traité de neutralité le 26 janvier 1925 mais Mustafa Kemal hésitait.

Le traité de neutralité de 1925 et le « renouveau » de l’axe Moscou-Ankara

Outre la neutralité en cas de conflit, ce traité proposé par l’URSS visait à empêcher les deux pays de contracter des alliances même non militaires contre les intérêts de l’autre État (et même implicitement appartenir à la Société des Nations). Cela intégrait clairement la Turquie dans la sphère d’influence soviétique. Les Turcs souhaitaient alléger cette disposition pour conserver une certaine liberté et flexibilité. Les soviétiques proposaient également une assistance dans le cas des tensions frontalières avec la Perse et des mouvements séparatistes kurdes supportés par Reza Khan. Malgré l’hésitation forte des dirigeants turcs, le traité fut signé le 17 décembre 1925. Selon les observateurs, le traité de neutralité est la prolongation du traité d’amitié de 1921 et a été rendu possible par la présence de d’éléments menaçant la Turquie. Par ailleurs, le rapprochement de l’Entente avec l’Allemagne laissait craindre que la Turquie ne se tourne vers l’Occident. Cela explique l’insistance de Moscou et le lancement d’une importante offensive diplomatique en Asie. La signature du traité fut un réel soulagement en URSS, l’Izvestia qualifia le traité d’« anti Locarno ». Après ce succès, les soviétiques souhaitaient signer des traités similaires avec la Perse et l’Afghanistan. La signature du traité de neutralité n’entrava pas les mesures coercitives contre les communistes en Turquie. Mais Moscou restait muette, soucieuse de s’assurer un allié. Même la signature d’un traité de reconnaissance des frontières de l’Irak avec le Royaume-Uni le 6 juin 1926 ne semblait pas menaçante pour l’URSS.

La relation turco-soviétique était au beau fixe et les dirigeants s’accordaient sur de nombreux sujets : boycott de la Société des Nations, intérêts dans la Mer noire, refus d’accorder des concessions ferroviaires aux Britanniques dans le Caucase, etc…

La normalisation s’accrue : le 8 janvier 1927, les deux États signèrent un accord sur le partage des eaux, le 11 mars ils se mirent d’accord sur le départ des populations Russes d’Ardahan et de Kars et signèrent un accord commercial et maritime. Il est à noter que cette « normalisation » n’a rien de très enthousiasmant. Les relations sont effectivement stables mais l’« amitié » unissant les deux peuples n’est que rhétorique et déclaratoire. C’est l’absence de tensions et enjeux nouveaux qui permit une telle stabilité.

C’est sous ce prisme que les accords se succédèrent. En août 1928, est signé le Pacte Briand-Kellogg qui condamne « le recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et y renoncent en tant qu’instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles ». Ce pacte est signé entre les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie fasciste, la Belgique, la Pologne, la Tchécoslovaquie et le Japon. La Turquie se rajouta au pacte. Craignant une alliance contre elle, l’URSS signa le pacte et rajouta le protocole Litvinov en 1929 pour que le Pacte soit d’application immédiate pour se protéger. L’URSS et la Turquie s’accordèrent le 17 octobre 1929 pour un désarmement de la Mer noire et l’actualisation et prolongation du Pacte de non-agression. Dans les années 1930, le gouvernement kemaliste entreprend avec l’aide de l’URSS une importante industrialisation (centrales électriques, fabriques de sucre, de céramique et de ciment, verreries, fonderies, aciéries et usines de produits chimiques). Kemal s’aperçut que les réformes mises en œuvre par son gouvernement n’étaient pas populaires. Le régime passa d’une approche réformiste à une approche « révolutionnaire ». Le régime s’inspira des méthodes fascistes et soviétiques. C’est ainsi que le régime kemaliste s’orienta vers une politique de mobilisation des masses avec un parti unique. La jeunesse aura une grande importance dans la « révolution kemaliste ». Mais le régime resta éloigné – bien qu’inspiré – des modèles fascistes et soviétiques.

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